HADOPI n'a pas été rejetée par les socialistes
Juste un coup de gueule rapide contre les médias et tous les imbéciles qui répètent la propagande de l'UMP.
Lors du rejet de la loi HADOPI les socialistes n'étaient pas en majorité dans l'hémicycle. La Majorité Présidentielle avait la moitié des députés (18 en comptant le Nouveau Centre sur 36 députés) et en comptant d'autres députés non inscrits, comme Nicolas Dupont-Aignan, la droite était majoritaire.
Le texte a été rejeté par ce dernier et deux députés UMP, opposés à HADOPI depuis le début, ainsi que Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre) qui a craqué à la fin et voté contre à cause du retour de la double peine (coupure de l'accès interent mais amende indirecte en continuant à payer l'abonnement). Du côté de l'opposition, notons la présence de plusieurs partis différents, incluant des Verts (Martine Billard je t'aime !) et probablement des Communistes, il n'y avait donc pas tant de socialistes que ça…
Au final malgré une domination de la droite (19 voix sur 36) le texte sera rejeté par 4 de ces députés dont 2 UMP, permettant la manœuvre de quelques députés de l'opposition (pas seuleument socialistes, rappelons-le) de faire changer la donne en sortant de derrière leur rideau, et un rejet à 21 voix contre 15.
Ce qu'il faut en retenir surtout, c'est que les députés UMP ne sont pas du tout emballés par ce texte. Personne dans l'hémicyle ne s'y connait vraiment d'un point de vue technique, mais tous les députés sont assaillis de mails de leurs électeurs les prévenants des grosses failles dans la loi. Et la façon dont Christine Albanel a répondu à leurs questions ou à celle de leurs collègues de l'opposition, en esquivant le sujet ou en se retranchant derrière ses pétitions d'artistes (complètement bidonnées d'ailleurs), ne les a pas franchement rassurés.
Un groupe de députés UMP est même sorti de la salle quelques minutes avant le vote, protestant pas trop ouvertement contre la loi. Ce sont eux qui auront finalement fait pencher la balance, et pas la demi-douzaine d'élus de gauche appelés au dernier moment, lorsqu'on a réalisé qu'une manœuvre était possible.
Ce sont ces députés UMP qui en exprimant leur scepticisme ont permis le rejet d'HADOPI. Ils méritent presque autant de remerciements que les députés qui ont voté contre quelques instants plus tard.
Lors du rejet de la loi HADOPI les socialistes n'étaient pas en majorité dans l'hémicycle. La Majorité Présidentielle avait la moitié des députés (18 en comptant le Nouveau Centre sur 36 députés) et en comptant d'autres députés non inscrits, comme Nicolas Dupont-Aignan, la droite était majoritaire.
Le texte a été rejeté par ce dernier et deux députés UMP, opposés à HADOPI depuis le début, ainsi que Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre) qui a craqué à la fin et voté contre à cause du retour de la double peine (coupure de l'accès interent mais amende indirecte en continuant à payer l'abonnement). Du côté de l'opposition, notons la présence de plusieurs partis différents, incluant des Verts (Martine Billard je t'aime !) et probablement des Communistes, il n'y avait donc pas tant de socialistes que ça…
Au final malgré une domination de la droite (19 voix sur 36) le texte sera rejeté par 4 de ces députés dont 2 UMP, permettant la manœuvre de quelques députés de l'opposition (pas seuleument socialistes, rappelons-le) de faire changer la donne en sortant de derrière leur rideau, et un rejet à 21 voix contre 15.
Ce qu'il faut en retenir surtout, c'est que les députés UMP ne sont pas du tout emballés par ce texte. Personne dans l'hémicyle ne s'y connait vraiment d'un point de vue technique, mais tous les députés sont assaillis de mails de leurs électeurs les prévenants des grosses failles dans la loi. Et la façon dont Christine Albanel a répondu à leurs questions ou à celle de leurs collègues de l'opposition, en esquivant le sujet ou en se retranchant derrière ses pétitions d'artistes (complètement bidonnées d'ailleurs), ne les a pas franchement rassurés.
Un groupe de députés UMP est même sorti de la salle quelques minutes avant le vote, protestant pas trop ouvertement contre la loi. Ce sont eux qui auront finalement fait pencher la balance, et pas la demi-douzaine d'élus de gauche appelés au dernier moment, lorsqu'on a réalisé qu'une manœuvre était possible.
Ce sont ces députés UMP qui en exprimant leur scepticisme ont permis le rejet d'HADOPI. Ils méritent presque autant de remerciements que les députés qui ont voté contre quelques instants plus tard.